En 1267 dans un petit village de montagne, était né Henri Wood, un garçon voué à un destin incroyable. Il descendait d’une grande lignée de nobles et de chevaliers savoyards.

Sa mère, après une longue maladie, avait laissé la place à une belle-mère qui le détestait. Désirant être le plus loin possible de ce garçon qui l’empêchait de mettre la main sur les terres de son nouvel époux, elle l’avait placé pour son bien-être, avait-elle dit, chez un charpentier expérimenté.

Son père toujours au loin en passant d’une bataille à l’autre, le jeune garçon était devenu, après de nombreuses années d’apprentissage aux côtés de son Maître de la grande cognée, un charpentier expérimenté et apprécié pour son travail et son savoir-faire.

Plus tard, Henri Wood s’était engagé dans l’armée comme archer, étant très bon chasseur dans sa contrée. Après quelques années au service d’un autre seigneur et après de nombreuses batailles, dont il sortait souvent écorché, sa soif d’aventure et l’envie de parcourir le monde aidant, il avait rejoint les croisades portant les couleurs de son père.

En peu de temps, il était devenu Chevalier de l’ordre des Templiers et avait pris la route avec son fidèle écuyer Khörn, jeune homme qu’Henri Wood avait pris sur le fait pendant qu’il essayait de le voler et errant sans le sou.

Lors de ce long chemin, il avait fait la connaissance de bon nombre de personnes, Maelys, sœur hospitalière, Flàck, un archer et Deyann le mercenaire, prêt à tout pour une bourse bien garnie ce qui lui a valu son surnom, avec lesquels il avait créé des liens d’amitié.

À l’aube du XIVe siècle, Henri Wood, de retour de croisades, fut gravement blessé lors d’une bataille contre l’oppresseur à Wevelgem, un territoire fait de champs et d’immenses forêts dans les Flandres…